Les Phaínō sont une série de dessins à l’aquarelle sur papier, commencée en 2018 et toujours en cours. Ils sont l’image d’un processus qui s’étale sur des semaines, où, chaque jour, le dessin s’étend sur la feuille, explorant son propre territoire. Cette série de dessin joue sur un principe simple: un motif appliqué en très petite touche sur un très grand format.
L’image demande une «mise au point» au spectateur, qui doit à la fois prendre du recul pour regarder l’œuvre dans son entièreté, et se rapprocher pour voir le détail du motif qui crée ces zones de densité plus ou moins prononcées. Chaque touche pouvant être considérée comme une unité de mesure du temps, se rapprocher donne ainsi une idée de la durée du processus de création.
Ces dessins sont à la fois performatifs car ils sont l’image d’un processus impliquant un rapport au temps dans lequel il n’est pas question d’économie et l’expérience de la lenteur que cela induit; et expérimentaux en ce qu’ils sont une recherche formelle sur le fonctionnement de la perception, soit comment l’œil s’adapte à ce qu’il voit, sur quelle temporalité, et comment le spectateur en fait l’expérience, en regardant l’oeuvre.
Phaínō III joue spécifiquement sur les limites de la perception, de loin le dessin est presque imperceptible, les couleurs étant très claires, le dessin peu contrasté, il faut se rapprocher pour le voir, puis se rapprocher encore pour voir de quel motif il est fait.
L’image demande une «mise au point» au spectateur, qui doit à la fois prendre du recul pour regarder l’œuvre dans son entièreté, et se rapprocher pour voir le détail du motif qui crée ces zones de densité plus ou moins prononcées. Chaque touche pouvant être considérée comme une unité de mesure du temps, se rapprocher donne ainsi une idée de la durée du processus de création.
Ces dessins sont à la fois performatifs car ils sont l’image d’un processus impliquant un rapport au temps dans lequel il n’est pas question d’économie et l’expérience de la lenteur que cela induit; et expérimentaux en ce qu’ils sont une recherche formelle sur le fonctionnement de la perception, soit comment l’œil s’adapte à ce qu’il voit, sur quelle temporalité, et comment le spectateur en fait l’expérience, en regardant l’oeuvre.
Phaínō III joue spécifiquement sur les limites de la perception, de loin le dessin est presque imperceptible, les couleurs étant très claires, le dessin peu contrasté, il faut se rapprocher pour le voir, puis se rapprocher encore pour voir de quel motif il est fait.